après le 1er tour :
Le piège des présidentielles fonctionne depuis 2002 et en
même temps, la gauche est de plus en plus faible. Il faudra voter « Macron »
au 2nd tour, le score de l’extrême droite est de plus en plus élevé,
1 électeur sur 3 ! il serait à mon sens irresponsable de ne pas le faire :
sans ambiguïté, Macron n’est pas Le Pen.
Les communistes ont majoritairement fait le choix d’avoir un
candidat, Fabien Roussel, qui certes s’est fait connaitre mais ne fait pas
vraiment mieux que Marie George Buffet en 2007, quelques dixièmes de pourcent
et quelques milliers de voix.
A jouer chacun pour soi, les partis de gauche ont chuté, le
parti communiste a perdu son identité de force rassembleuse. A ces élections,
non sans interrogations jusqu’au dernier moment, cela a justifié mon choix
comme d’autres de voter pour Jean-Luc Mélenchon. Naturellement, il ne s’agit
pas d’ajouter des scores pour s’imaginer que cela aurait pu conduire à un autre
résultat.
L’avenir ne peut se faire qu’en construisant du neuf. Il
faut sortir d’une structure qui nous ramène au passé, cela aurait sans doute dû
être fait depuis longtemps. Aujourd’hui, c’est incontournable.
D’ici là, il y aura les élections législatives. Pour ne pas
conduire à la catastrophe généralisée, cette problématique de transformation
sociale, de diversité et de rassemblement concerne tout le monde.