Compte-rendu de
l’entrevue au Rectorat du 7 mars 2012
Nous avons été reçus mardi mercredi 7 mars pendant une heure par Philippe Fatras, directeur académique des services de l’éducation au Rectorat de Paris. La délégation était composée d’Ahmed Boutahar, Joel Houzet, Sylvain Vanel, Antoine Gervet et d’un élève Sébastien de CIM1. Monsieur le Proviseur a participé à la rencontre.
Nous avons exprimé nos demandes sur la base de la motion votée en CA. Pour rappel, elle est en pièce jointe.
Philippe Fatras nous a répondu qu’il était contraint par la loi de finances, le Rectorat doit rendre 120 postes pour le 2nd degré. Cela aurait du être facilité par la diminution du nombre d’élèves en lycée professionnel qui est de 2000 jeunes (1000 grâce au bac pro 3 ans et 1000 de plus qui disparaissent du système scolaire sans diplôme). Dans ce cadre, le Rectorat préfère resserrer et non fermer… Philippe Fatras s’est engagé sur un point : si des élèves n’avaient pas de place, le Rectorat financerait leur scolarisation. Cet engagement concerne en particulier la classe de CIM2 prévue à 15 élèves alors qu’il y a 18 élèves en CIM1. De plus, il dit partager nos préoccupations sur l’enseignement technologique industriel.
François Butet a insisté sur la nécessité d’avoir 24 élèves en bac pro micro ce qui couterait 3,25 h supplémentaires et en horlogerie 2ème année pour accueillir des élèves déjà bacheliers venant suivre la formation.
Nous avons tous noté la contradiction de limiter l’effectif de CPI1 à 15 élèves alors que des élèves de bac pro du lycée de niveau très satisfaisant souhaitent prolonger leurs études. Comment faire cette expérience prévue dans les textes, s’ils n’ont pas de place dans les classes correspondantes ?
Nous avons souligné que la disparition du système scolaire des 1000 élèves de la filière professionnelle est un énorme problème. De plus, nous avons exprimé notre désaccord sur les suppressions de postes et les conséquences pour les jeunes et notre lycée.
Naturellement, nous avons poussé un cri d’alarme pour l’avenir de l’enseignement technologique industriel dont les effectifs ne croissent guère à Paris avec la réforme des STI2D. Nous avons de plus appris que nous avions évité le pire, à savoir la fermeture de nos 3 secondes, considérées comme des classes de prédétermination ! Vous pouvez imaginer que nous avons vivement réagi sur toutes les atteintes qui entameraient la spécificité du lycée et la filière de réussite sociale qu’elle constitue. Les suppressions de classes et de capacités d’accueil, de la 2nde jusqu’aux sections de la filière mécanique en BTS, n’ont cessé de s’effectuer depuis 10 ans.
Philippe Fatras nous a indiqué qu’il n’y avait pas de cagnotte et que le directeur de l’Académie, Claude Michellet, répondrait à nos demandes par un courrier à Monsieur le Proviseur. On a peu de raisons d’être optimistes !
Nous pensons que ce serait bien de prévoir que d’ici une dizaine de jours nous allions en manifestation pour exprimer ensemble fortement nos revendications… avant le mardi 20 mars, date à laquelle les postes de l’Académie seront examinées en CTA. Dis-nous ce que tu en penses ?
A noter aussi que la Région dans le cadre de ses consultations multiples pour établir le nouveau schéma régional des formations et son programme d’investissements pour les 10 prochaines années organise une réunion mercredi prochain sur l’offre de formation professionnelle et technologique dans l’Académie de Paris. Cela concerne encore l’avenir de notre lycée. Joel y participera… et on peut y aller à plusieurs !
Amitiés
Joel et Ahmed