Petit compte-rendu de
l’entrevue avec Philipe fatras, inspecteur d’Académie, ce jeudi 10 février
Nous sommes partis à 35 profs du lycée en manifestation, ce qui représente une mobilisation rare dans le lycée.
La délégation composée de Martine Geigenholz, Jean-Claude Nestoret, Sylvain Vanel, moi-même ainsi qu’une parente d’élève FCPE a été reçue pendant près de ¾ d’heure.
Nous avons exprimé nos revendications et inquiétudes sur la base de la motion votée au CA lundi dernier.
L’inspecteur d’académie a dit qu’une vraie entrevue se faisait avec le directeur de l’académie, les représentants des services et le chef d’établissement. Notre demande de rendez-vous ayant bien été reçue mardi, on se demande pourquoi le rectorat ne nous a pas proposé un tel rendez-vous. Nous avons demandé qu’il ait lieu début mars. Le Rectorat affirme faire le pari de la voie technologie et donc vouloir l’implanter dans des lycées d’enseignement général.
Nous expliquons évidement que ce pari est perdu en s’y prenant de cette manière. Les collègues ne peuvent accepter les coups qu’ils reçoivent : remise en cause de leur enseignement, diminution des horaires, fermetures de classes de 2ndes, fermeture de postes, augmentation du nombre d’élèves par classe.
Nous demandons des signes d’un dialogue même si nous sommes en désaccord sur le fond : rétablissement de 4 classes de 2ndes avec un effectif global de l’ordre de 120 élèves comme cette année, rétablissement de 2 classes distinctes pour les bac pro 2 ans et pour les bac pro 3 ans, dotation de la DHG d’heures pour l’option cinéma et pour le projet EPS.
L’inspecteur d’académie nous redit que la réponse se fera dans un rendez-vous avec le directeur d’académie et le proviseur.
Au-delà, de la préparation de la prochaine rentrée, nous avons demandé une réflexion associant le rectorat, la région et la communauté scolaire des différents établissements technologiques industriels afin d’établir ensemble une carte des formations cohérente et dynamique pour tous.
Après le rendez-vous au Rectorat, nous avons rejoint le cortège parisien.
Il est donc indispensable de continuer notre mobilisation dès la rentrée des vacances de février.